Netmonitor en terre germanique : Le film... mercredi 31 janvier 2001 01:31

Bonsoir à tous,

Voici, de manière plus exhaustive, les éléments de paramétrage que j’ai
pu constater lors de ma petite escapade en Allemagne.

Les réseaux français tout d’abord :

La zone « très dense », marquée par l’utilisation des canaux > 50 chez
Iti et < 75 chez SFR semble aller, dans l’est de la région parisienne,
jusqu’à Bussy St Georges environ.

A l’est du péage de St-Jean-les-deux-Jumeaux sur l’A4, SFR possède
encore quelques BTS 1800 (ce qui n’est plus le cas d’Iti), ainsi que
des cellules 900 barrées, les premières qu’il m’a été donné de voir
chez cet opérateur.

Un peu plus à l’est, à Reims, Iti comme SFR ont à nouveau possèdent à
nouveau des cellules 1800.Celles du premier cité ont le RxAM
(RXLev_Access_min) à – 100 dBm pour un CRO de 16, et celles du second
sont paramétrées pour un RxAM de – 104 dBm pour un CRO de 16 également.

Il semble que la ville de Reims ne constitue pas une zone « très
dense ».

Chez ces deux opérateurs, le 1800 disparaît quelques kilomètres plus à
l’est. Il ne réapparaît pas chez Iti, mais SFR, en revanche, possède
des BTS 1800 à Metz (RxAM de – 104 dBm et CRO de 0) ainsi qu’à Forbach
(CRO de 6).

On trouve, entre Metz et Boulay - Moselle, plusieurs canaux < 75 sur
SFR, mas pas de canaux > 50 sur Iti : Par conséquent, je pencherais
plus pour un retard de replanification chez SFR à cet endroit que pour
la présence d’une zone « très dense » à cet endroit, qui ne me semble
pas justifiée (région semi-urbaine à rurale).

Dans la région de Metz, BoT possède des canaux dans les 690,
conformément à la décision 2000-645 de l’ART.


En Allemagne, maintenant… E+ n’a pas été testé, du fait de l’absence
d’accord de roaming avec SFR.

Cependant, mes relevés en Sarre, en Rhénanie – Palatinat, dans la Hesse
et dans le nord-ouest de la Bavière m’ont permis de déterminer les
canaux attribués à chacun, avec une meilleure précision pour le 900 MHz
que pour le 1800 MHz ; voilà ce que cela donne :

D1 900 : 13 – 50 ; 81 – 101 ; 122 – 124.
D2 900 : 1 – 12 ; 51 – 80 ; 102 – 121.

On le voit, le 900 est « découpé » entre trois sous bandes pour chacun
des deux opérateurs D1 et D2, avec, par conséquent, cinq points de
coordination critique (au niveau du premier canal adjacent, cas où le
différentiel de champ, en cas d’utilisation dans une même zone,  ne
doit pas excéder 9 dB pour éviter tout risque de brouillage), ce qui
est quand même beaucoup…

D2 1800 : 720 – 750 environ
E+ 1800 : 750 – 850 environ
Interkom 1800 : 610 – 710 environ

Le nombre plus limité de canaux 1800 observés ne m’a pas permis de «
resserrer » davantage la fourchette.

Pour ce qui est des trois autres, les paramétrages généraux sont les
suivants (en cas d’inscription réussie, le sigle « R » pour roaming
apparaissait  dans le menu 2 du netmonitor sur le 6150, mais pas sur le
7110 ?!?):

RxAM (dBm) :

D1 900 : - 103
D2 900 : - 101 ou - 104
D2 1800 : - 91
Interkom 1800 : - 103

Hopping : Jamais vu chez Interkom, dans les zones denses seulement chez
D1 et D2, et encore, pas sur toutes les BTS.

Le « Cell Info » n’était utilisé que sur D2, l’information fournie
étant le(s) code(s) local(aux) pour l’accès au RTC dans la zone
couverte par la cellule en question.

L’impression globale de la qualité de couverture ne me paraît pas très
différente de ce qu’elle est en France dans les zones bien couvertes
(IDF, Picardie – Nord Pas de Calais, Alsace, Lorraine, couloir Rhône-
Alpin et pourtour méditerranéen par exemple).  Quelques trous de
couverture et des zones de réception très faible dans certaines vallées
encaissées (comme du côté d’Alsenbrück au nord-est de Kaiserslautern,
où chaque réseau y va de sa petite désinscription temporaire à des
endroits différents).

Cependant, Interkom, François nous l’avait d’ailleurs déjà dit, passe
en moyenne plus mal que les autres, ses « trous » de couverture étant
plus importants sans atteindre toutefois, pour ce qu’il m’a été donné
de voir, les sommets de BoT sur la N 116 entre Prades et Font-Romeu…

En ville (Francfort, principalement) la couverture de tous les réseaux
est bonne, sans plus, avec parfois de petites faiblesses indoor plus
marquées chez Interkom, 1800 oblige. Bref, ça ressemble assez à ce que
nous offrent les trois réseaux Français à ce niveau là.

Bibande : En fait, seul D2 est concerné, car chez D1 je n’ai pas vu de
1800 du tout. D2 en 1800 est d’ailleurs le seul réseau que j’ai vu
utiliser le CRO.

Les zones pourvues de cellules 1800 chez D2 sont les suivantes :

- Sarrebruck
- Mayence (CRO de 20)
- Aéroport de Francfort
- Aschaffenburg – Ouest (un seul site tri bibande, CRO de 24, Penalty
Time de 60, mais Temporary Offset de 0).

C’est étonnant, mais il n’y a pas de 1800 chez D2 dans le centre de
Francfort, alors qu’on en trouve à Aschaffenburg (40 km à l’est, 60 000
hab.) sur un seul site à la sortie de la ville, au bord du Main…

D1 est (encore !!!) en FR dans au moins cinq LAC (24834, 24851, 24857,
24864, 24865) situés dans la Hesse (y compris à Francfort) et en
Bavière (Aschaffenburg).  C’est indubitablement un réseau qui «
retarde » quand même un peu à ce niveau…

D2 est LE meilleur réseau Allemand DHR ;-), il faut bien qu’il y en ait
un ici aussi… En effet, alors que l’EFR est activé partout, les BTS, à
Aschaffenburg, passent souvent en HR en fin d’après-midi… Ça ne vous
rappelle pas quelque-chose ;-))) ?

Chez Interkom, par contre, l’EFR est de mise partout et en toutes
circonstances.

Là où le saut de fréquence (simple, toujours) est activé sur D1 et D2,
j’ai quand même noté, en moyenne, un nombre TRX par BTS plus élevé
qu’en France, car on en trouve fréquemment entre 4 et 8. Les de BTS à 8
TRX sont monnaie courante dans l’agglomération de Francfort, et on en
trouve même à Aschaffenburg.
Par contre, pour ce qui est d’Interkom, il semble quand même que de
nombreux sites ne possèdent qu’un seul TRX pas BTS (dans les autres
cas, j’ai pu en noter jusqu’à trois – liste non exhaustive, en ayant
subi le syndrome de Figeac, si chez au cœur de Julien ;-))) ) !

Voilà pour ce petit survol Germano-Lorrain avec appendice champenois !
Nul doute que les « résidents permanents » de la région (hein,
François ;-))) ) seront à même, dans le futur, d’affiner et de mettre à
jour ces quelques remarques… notamment en ce qui concerne E+, pour
lequel cette étude est réduite à sa portion congrue !

A+,

Olivier